L’ennuie est pesant dans cet endroit où elle loge pour éviter de ne rester constamment sur son vaisseau, le Defiance, mais elle aime son vaisseau, elle aime y passer du temps sans cesse encore et encore quand elle y pense. Mais rester enfermé n’est pas non plus la meilleure des choses à ses yeux. Elle ne connaît rien de cette planète, elle voit surtout que la capitale est complètement différente et un poil sous-développé comparer à Csaplar, sa ville de naissance. Zvanz soupire un peu, terminant de mettre ses cheveux noirs en arrière, lui arrivant au bas du dos et ajustant son uniforme blanc d’Amiral de l’Ascendance, on remarque rapidement qu’elle n’a rien à voir avec l’Empire, par sa façon d’être, de pensée, la puissance de frappe et l’uniforme et surtout, les chiss n’attaquent que s’ils sont attaqués en retour.

Elle finit par sortir de ses quartiers et marcher dans les couleurs de cette base impériale, allant vers la sortie et refusant une escorte. Elle n’en a aucunement besoin en vue de sa formation au combat, aussi bien aux poings ou à l’arme blanche, comme sa lame, un sabre plutôt. Marchant alors, elle met ses mains derrière son dos, une posture bien militaire, bien droite et sérieuse, qui montre qu’il ne faut pas l’approcher et la déranger, non, aucunement. Mais elle n’est pas non plus méchante pour autant, si on la respecte, elle respecte en retour, tout simplement. Elle regarde autour d’elle, sans un mot, sans rien dire, elle ne juge pas, elle ne regarde aucunement de haut et pourtant, elle donne tellement cette grosse impression en vue de sa taille et de son regard rouge. Et son visage, rajoutons le visage pratiquement froid.

Elle finit par poser les pieds dans une sorte de marché noir et ça, elle connaît, clairement ce n’est pas un problème, elle n’est même pas perturbée par ce genre d’endroit, elle est plutôt curieuse et intriguée, comme par cette enseigne actuellement au loin, mentionnant des pièces détachés et autant dire que son vaisseau en avait bien besoin, de quelques pièces, pour refaire peau neuve. Ainsi, elle entre naturellement dans cet endroit.

« - Bonjour. »

Et c’est tout ce qu’elle dit pour le moment.

La journée avait bien commencé pour moi, quelques clients intéressants s’étaient présentés le matin, ce qui a permis de remplir à nouveau les caisses du magasin. L’après-midi est un peu plus ennuyeuse mais au moins j’ai eu le temps de finir l’inventaire de l’arrière-boutique qui en avait grandement besoin, a vrai dire j’ai même retrouvé des pièces complètement oubliées et recouvertes par la poussière du temps passé mais bon au moins c’est fait c’est ce qu’il faut se dire. Le temps est clément en cette journée, comme les clients ne se bousculent pas cet après-midi, pourquoi ne pas fermer un peu plus tôt et partir profiter du soleil et de la chaleur dans les rues de Corellia ? Ni une ni deux mon petit sac de travail était fermé et à nouveau sur mon dos. Il fait chaud mais la légère brise d’air sur le visage est plutôt agréable il faut l’avouer.

Après quelques pas loin de ma supérette, j’aperçois au loin ce qui semble être une tenue d’officier impériale. Etrange qu’ils viennent dans ce recoin de Corellia, habituellement on aperçoit des patrouilles et des sections de Stormtrooper soi-disant pour assurer la sécurité et maintenir la paix. Encore deux, trois pas loin de la boutique et cette étrangère continue à se diriger dans ma direction. Etrange non ?
La situation me semblait stressante et ayant déjà eu de nombreux problèmes avec l’Empire c’est dernier temps, mieux ne fallait ne pas prendre de risque d’être découvert. Le retour vers la boutique fut plus rapide que le départ. Depuis derrière mon comptoir, je vois cette étrange créature impériale bleu passer devant la boutique et y rentrer ! Elle esquif simplement un bonjour, simple, monotone, presque froid.

« Bonjour, j’allais fermer, il faudra donc repasser un autre jour, j’en suis désolé ». J’essaye de rester des plus naturels et en espérant qu’elle ne le prenne pas mal et puis il ne faudrait pas que l’Empire s’aperçoive de la caisse de pistoler blaster caché dans l’arrière-boutique pour un des gangs local…